mercredi 7 septembre 2011

C'est l'or, du Coromandeeeeeeeel !

De nombreux mois après mon retour, je vais terminer comme prévu mon blog décrivant mon séjour à l'autre bout du monde. Voilà donc la suite (tant) attendue.

Quoi qu'il en soit, celui qui trouve de quelle chanson je m'inspire très très librement pour mon titre gagne ma gratitude (c'est mieux que rien !). Mais évitez de vous embêter la vie avec ça, il faut chercher très loin pour trouver une vague ressemblance avec la chanson originale. Bref... Bien que ce soit l'hiver ici, et que l'hiver dans l'île du Nord implique de la pluie en veux-tu en voilà, j'ai décidé de visiter les merveilles de la péninsule du Coromandel.

La péninsule n'est pas très loin d'Hamilton. Mais en bus, on ne peut pas tout voir, donc j'ai décidé de louer de nouveau une voiture. Alors déjà grande nouvelle, il n'a presque pas plu, sauf la nuit. Première étape, la côte ouest de la péninsule, en commençant par Thames. La ville se trouve au bord d'une sorte de baie avec Auckland de l'autre côté (assez loin tout de même).

Avec son allure de ville de western (maisons en bois), elle indique ce qui a rendu la péninsule hyper-célèbre depuis le XIXème siècle : l'or ! Donc pas étonnant de trouver un musée de la mine, des vieilles entrées de mine et... une école des mines !

Et pour celle-là, il ne fallait pas passer de concours pour y entrer ! Bon, maintenant, il s'agit d'un musée. Mais maintenant, la péninsule, et la ville surtout, ont relativement cessé leur activité minière au profit de l'environnement. En effet, les habitants tentent de défendre ce qui fait une partie de la beauté du lieu : la forêt typique de la Nouvelle-Zélande d'avant la transformation agraire. Et les arbres ici possèdent des noms bien maoris : rimu, kauri etc. D'ailleurs, les kauris sont l'arbre mythique du pays et ont eu de nombreuses utilités, principalement pour les bijoux en gomme de kauri, une sorte d'ambre, et la construction :

Mais sa surexploitation la rendue rare, donc il sont maintenant protégés. D'ailleurs, je vous en montrerai un peu plus loin. La péninsule est magnifiquement belle, à la fois pour ces forêts encore bien protégées mais également pour son environnement singulier. Par exemple, à Thames, voilà la côte du Firth of Thames (le nom du bras de mer entre la péninsule et Auckland, qui constitue un nom relativement imprononçable pour des francophones. Si si, essayez pour voir !) :

Et oui, une sorte de mangrove, version néo-zélandaise. Pas très grande, pas hyper imposante, mais peuplée par de nombreux animaux.

Mais le plus impressionnant reste la route pleine de virages qui permet de contempler la côte mais aussi les "montagnes" (au sens breton...) :

Pour cette première étape, direction le nord du Coromandel dans une ville qui ne pourrait renier son appartenance à la péninsule : Coromandel Town (je vous l'accorde, ils ne se sont pas foulés pour le nom). Mais avant ça, j'ai fait un petit détour par une attraction étrange, preuve de la nouvelle population habitant la région : le Waiau Waterworks.

En fait, la péninsule a vu sa population étrangement augmenter dans la fin des années 60 et dans les années 70, la vague d'hippies et d'artistes en tous genres ayant trouvé son jardin d'Éden dans ce paradis vert. Mais revenons à nos jeux d'eau. Pour y arriver, il faut aimer l'aventure : la route était encore plus mauvaise que ce qu'elle devait être, à cause des quelques légers glissements de terrain dus au grosse pluie de la veille. Et malheureusement, cela a un peu touché le lieu. Mais rien de bien grave, seulement deux attractions.

L'habitant du lieu, plus que sympathique, est un croisement entre MacGyver et un grand enfant fan des pistolets à eau. Le tout forme donc un artiste qui créé des systèmes utilisant l'eau, à partir de tout ce qu'il trouve et de quelques amis artistes pour une ou deux œuvres. Par exemple, les statues de la photo suivante tournent grâce à des robinets que l'on actionne.

N'empêche, après avoir vu cet endroit, j'ai compris pourquoi les routes sont dans un tel état :

D'ailleurs, ces poteries ont été réalisés par l'artiste dont je visiterai l'œuvre le lendemain. Mais pour l'instant, je ne le sais pas. Il commence à se faire tard, à faire gris, donc allons vers notre étape dans le village. Oui, car bien qu'auparavant, la ville avait un nombre incalculable de pubs, la fin de la ruée vers l'or a entrainé la désertion de l'ex-ville. Un bon millier d'habitants pour un village encore assez typique.


Un millier d'habitants indique peu de choses à faire dans la ville. Alors passons au lendemain. La pluie, grande amie de l'hiver néo-zélandais, a décidé de me faire une fleur : pendant tout ce voyage, il n'a plu que le soir ! Donc je tiens à remercier Señor Météo, qui a été plus que clément envers moi (après la pluie bretonne pendant plus d'un an et demi, il a voulu se rattraper !). Le lendemain, deuxième lieu atypique, encore fait par un artiste du coin. Cette fois, point de jeu d'eau, seulement des poteries, une cabane et...une voie ferrée !


En fait, l'artiste du Railway Creek Potteries and Railway, Barry Brickell, s'est installé ici pour faire de la poterie. En tout bon potier, il avait besoin d'arbres pour faire sécher ses poteries. Pour ne pas déstabiliser l'environnement, en tout bon ex-hippy, il s'est mis à couper les arbres non-natifs de Nouvelle-Zélande et a replanté des arbres natives, dont le célèbre Kauri (vous en verrez bientôt). Mais bon, le problème des collines, c'est que cela rend difficile la coupe d'arbres. Donc, il a eu une idée assez farfelue mais très logique : construire une voie ferrée pour transporter les arbres coupés. Maintenant, les rails servent d'attraction touristique pour grimper la colline dans un petit train (dans ce cas, le terme petit est tout à fait réaliste !).


La montée est assez pittoresque : devoir s'arrêter plusieurs fois pour permettre au train de changer de sens, et donc de se retrouver quelques fois dans le sens de la montée, et le reste du temps dans l'autre sens, c'est étrange, ça change de nos trains ! De plus, des poteries, sculptures et des ouvrages d'art (tunnels) ornent le chemin de fer.

Mais en haut, l'artiste a fait construire une grande cabane (qui sert d'atelier pour des artistes de temps en temps). Ce qui permet d'avoir un point de vue surélevé et impressionnant sur toute la zone environnante :


Après la magnifique vue offerte par ce tour ferroviaire, j'ai continué mon tour de la péninsule. Puisque ce sujet s'attarde plus sur l'or et autres richesses matérielles du Coromandel, passons le reste de cette journée pour nous attarder sur le lendemain, non sans voir quelques plages pittoresques croisées par-ci par-là au bord des routes.

Donc passons Whitianga et surtout Hahei, connue pour deux curiosités : Cathedral Cove et Hot Water Beach.


Les deux sont à à peine 2 km l'une de l'autre donc c'est un peu l'excursion typique de l'endroit. Commençons par Cathedral Cove, qui se cache au milieu de ces falaises. Cette crique (ou anse) très bien protégé est très pittoresque, à cause des pierres environnantes, relativement érodées par l'océan.


D'ailleurs, on peut noter la présence d'arbres au sommet de cette "tour" naturelle. Elle tient son nom de cathédrale, non pas d'un évêque un peu farfelu qui aurait voulu vivre ici mais de par son arche :

Bon, comme vous pouvez le voir, il est interdit de traverser l'arche, à cause des possibles éboulements. C'est vrai que ça a l'air dangereux, donc je ne m'y risquerai pas...


Ok, je n'ai pas pu résister à la vue de l'autre côté. Il faut avouer que la vue est splendide. D'ailleurs, le revoilà d'au-dessus :


Passons à Hot Water Beach. Comme son nom l'indique, cette plage est très chaude. Petit rappel, c'était l'hiver. Bon, un hiver tiède (imaginez plutôt une fin mars - début avril en France) mais l'eau du Pacifique est très froide), mais il n'empêche que ça ne donne pas envie de se baigner. Pourtant, c'est ce que certains font :

En fait, il y a une astuce pour ne pas avoir froid : creuser un trou dans une certaine zone, et se plonger dans l'eau qui va en sortir. En fait, de l'eau très très chaude (due au volcanisme de la zone environnante) sort de minuscules fissures souterraines. Cela n'est possible qu'à marée basse (sinon la plage est recouverte par l'océan).

D'ailleurs, pour prouver que l'eau est très chaude, il suffit de regarder le dégagement de vapeur. En fait, l'eau peut sortir jusqu'à 64°C, et vu qu'il faisait environ 15-20°C dehors, la différence était violente ! D'ailleurs, pour éviter de bouillir comme certains courageux l'ont fait, j'avais trouvé la technique : un trou au bord de l'eau, qui se remplissait de temps en temps d'eau froide grâce à la marée montante, et qui se réchauffait grâce à l'eau chaude souterraine. En tout cas, une curiosité qui en ferai presque oublié le cadre enchanteur du lieu :


Continuons en suivant ces côtes splendides pour Waihi et son or. Mais d'abord, petit passage dans les bois pour voir ces fameux kauris :


Je dois vous le dire, ceux-là sont très jeunes. Dans un des derniers articles que je posterai, vous pourrez en voir un de quelques siècles, et de quelques mètres de diamètre. Mais allons à Waihi , qui possède l'une des plus grandes, si ce n'est la plus grande, mine à ciel ouvert de Nouvelle-Zélande : Martha Mine.


La mine est toujours exploitée, et la ville est posée autour de nombreux vestiges de bâtiments dédiés aux mines :
- anciens rails
- ancienne usine de traitement de l'or (le bâtiment en ruine sur la prochaine photo est un ensemble d'anciennes cuves qui étaient remplies d'eau régale, seule capable de certains métaux nobles tels que l'or.


- des puits


- et même une pompe en pierre :


Néanmoins, la ville ne fait pas que l'éloge de l'or (d'ailleurs, les habitants de la péninsule sont plutôt contre l'exploitation de l'or, ce qui détruit l'environnement du Coromandel), elle commémore aussi les maoris qui vivaient là :


Suite de cette balade, après avoir quitté la péninsule au prochain article. Et direction Tauranga.

samedi 5 mars 2011

Du nouveau !

Eh oui, je sais, cela fait plus de 7 mois que je n'ai pas mis à jour ce blog, alors que j'avais dit que je le ferais. Je crois que le retour en France a été plus mouvementé que prévu et m'a laissé moins de temps que ce que j'imaginais.

Étant en stage, j'ai plus de temps pour moi, surtout parce que je suis sur le campus de Télécom Bretagne, et que les vacances ont débutées hier soir. Donc vu le peu d'activité, je pourrai le mettre à jour. J'essaierai de le faire autant que possible.

Sinon, cela fait un peu plus d'un an que je suis parti de la Nouvelle-Zélande et il se peut que les données ne soient plus aussi fraîches qu'avant. Mais j'essaierai d'être aussi précis qu'avant.

Je tenais également à avoir une pensée pour Christchurch, qui a si sévèrement souffert des séismes depuis quelques mois (un tremblement de terre l'avait déjà touché en septembre). Nous pensons à vous, même à l'autre bout du monde.

Voilà, donc pour ceux qui par miracle auraient envie de lire ce blog, il sera bientôt fini. Allez, à bientôt pour les dernières mises à jour !

dimanche 18 juillet 2010

Noho mai rā Aotearoa !

Ou en français : au revoir Nouvelle Zélande !

Et oui, tout a une fin et c'est (presque) le grand départ. En effet, mon périple de 5 mois en Nouvelle-Zélande se termine demain. Cela fait quand même bizarre de quitter tous les gens que l'on rencontre pendant ce temps, en ce disant que ce sera très compliqué pour les revoir. Mais il faut bien rentrer, d'ailleurs j'attendais un peu ce moment avec impatience. Néanmoins, je ne rentre pas vraiment tout de suite, je passe deux jours à Sydney car c'est sur le chemin. Mais je ne ferai que passer deux jours du côté des ennemis naturels des kiwis.

Mais ne vous en faites car j'ai une bonne nouvelle pour nos amis d'outre-québin qui aiment la batavia (ou tout simplement tous ceux qui ont suivi mon blog) : je vais tout de même le mettre à jour dès que je le pourrai (c'est à dire, quand je serai en France) pour présenter les endroits que j'ai visité lors de la fin de mon semestre.

Sinon, du point de vue étude, eh bien, le projet a été fini. Sans zèle, mais fini comme il faut. Maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre toutes les notes (en plus de celle d'optoélectronique, qui est tombée il y a près de trois semaines).

J'ai la flemme de faire un bilan des bons et mauvais points de ce semestre, alors je vais faire un résumé en deux points :
- je suis heureux de bientôt retrouver un internet rapide, illimité et pas cher (je précise que je n'ai que du 2 méga pourtant). Car, sachez-le, l'internet néo-zélandais est probablement le pire de tous les pays développés (les tarifs offrent des quotas de données, sauf le plus cher des forfaits qui est illimité, mais telecom, l'opérateur historique, bloque le débit s'il y a trop de téléchargement !). D'ailleurs, le dial-up (le bon vieux internet bas débit qui bloque les communications téléphoniques) est encore extrêmement répandu en NZ. Et dire qu'on a une fracture numérique en France !

- la gentillesse naturelle des kiwis va me manquer. Et leur amusante curiosité à toujours demander comment j'ai trouvé leur pays va franchement me manquer. Ah, et ne pas entendre parler de football à la télévision va également me manquer (quoique, en France, j'évite le cricket ou le netball !).

Voilà, cet article qui termine mon semestre ici, mais pas complètement ce blog. Même si probablement rien de ce qui se passera après soir ne sera présenté ici. Donc ce n'est pas un adieu mais un au revoir. Au revoir mes amis kiwis, que vous soyez pakehas ou maoris, vous me manquerez. Nous nous reverrons, même si ce sera au fond d'un canapé devant une télé, à regarder l'équipe de France mettre une déculottée aux Blacks lors du premier tour de la Coupe du monde de rugby l'année prochaine (on peu toujours rêver mais statistiquement, on a nos chances : on a gagné deux tiers des matchs contre la NZ en coupe du monde) !

vendredi 9 juillet 2010

Un fabliau tous-noirs

Oyé oyé gentes damoiselles et gents damoiseaux. Laissez-moi vous conter la fabuleuse histoire de cette terrible guerre qui fit rage en des temps anciens. N'ayez point peur, il n'y a point de fantômes, ni d'esprits maléfiques, mais seulement des hommes qui combattirent fièrement pour leur honneur. Bien qu'étant un noble troubadour, je vous puis de croire la fidélité de cette histoire, puisque j'en fus le spectateur privilégié.

C'était l'an de grâce 2010. Une guerre terrible faisait rage entre la Nouvelle-Zélande, et ses fiers guerriers tout de noir vêtus, et les anciens maîtres de cette terre lointaine. Plusieurs batailles eurent lieu en cette funeste terre, funeste pour tous ceux qui tentent de prendre le dessus sur ces terribles guerriers. La fin de l'automne se sentait, et il fût tragique pour les fiers britanniques. Premier à souffrir, les irlandais partirent bien vite, à l'agonie après leur première défaite, ce qui a permis au centenaire maori de les achever sans remords, bien que la fierté irlandaise leur ait permis de tenir jusqu'au bout.

Mais leur plus tenace ennemi fut le Pays de Galles. Les gallois, bien que vaincus lors d'une première bataille, étaient encore en vie. Et ils voulaient leur revanche. Et ils voulaient leur montrer à ces sombres barbares de quel bois se chauffent les dragons rouges.

La guerre permit néanmoins au peuple de s'amuser. Et pour cela, le bon peuple en eut pour ses deniers. Les propriétaires du champ de bataille avaient trouvé des fougères vivantes, des feux follets, qu'ils eurent enfermés dans une grande sphère de métal, et de grands feux d'artifice, comme seuls les meilleurs artificiers savent en faire. Et les sorciers ont même fait souffler des flammes infernales sur le champ. Mais ces étranges sorciers ont promis de ne point utiliser leurs sortilèges pour contrecarrer les performances des guerriers. Cette guerre doit venir de la nature, non de la magie.

Lors de cette grande fête, les peuples de multiples contrées s'étaient réunis autour du champ de bataille, bientôt empli de guerriers furieux.

Cette grande fête a même été l'occasion pour certains compatriotes de côtoyer nos ennemis du jour, puisque que dans une autre partie du monde, nos guerriers gaulois allaient affronter les pumas aux mâchoires acérées et aux instincts affutés contre les coqs. Mais je ne vais point vous conter cela. La fête dura longtemps, suffisamment pour permettre aux fiers guerriers de revêtir leurs fines armures, et se préparer à une guerre totale.

Le moment tant attendu arriva. D'abord, un rituel eut lieu : au milieu de cette foule transie, en attente du premier sang, les fiers guerriers chantèrent leur hymnes, pour invoquer les puissances mystiques de leur nation.

Mais les guerriers tous de noirs vêtus utilisèrent, malgré l'inaction des sorciers, un terrible secret ancestral pour effrayer les guerriers dragons. Leur magie s'opéra grâce à une danse violente, puissante, communément appelée haka, qui déstabilise l'ennemi et le tétanise à quelques mètres de ces danseurs à la fois terribles et envoûtants.

Et, après qu'un petit garçon ait annoncé le début des hostilités, la bataille débuta. Elle fit rage pendant un peu plus de quatre-vingt minutes, une guerre de tranchées où les gallois, trop tentés de ne pas suivre les règles strictes imposées par le grand prêtre de la Guerre, tout puissant grâce à son troisième œil qu'il réveille en décrivant un rectangle face à lui. Et cela aida les fiers guerriers kiwis, tous de noir vêtus à s'approcher de la victoire finale.

Mais au bout de vingt-quatre minutes, l'un des guerriers kiwis réussit à atteindre la base arrière des guerriers dragons.

Puis, la bataille se calma. Les deux camps n'arrivèrent point à approcher la base adverse.

Mais encore et toujours les kiwis profitèrent des erreurs des dragons.

Et à soixante-dix minutes, tout s'emballe. Un guerrier de chaque équipe se retrouve exclu pour dix minutes. Leur propre échange de coups ne convenait pas à cette guerre. Mais la fin devant se passer dix minutes plus tard, ils ne revinrent jamais. Malgré cette réduction des dragons à quatorze guerriers, ils réussirent à faire s'écrouler au terme d'une rude assaut la défense kiwi, elle-même réduite à quatorze combattants. Mais c'était sans compter la reprise de ces kiwis, blessés dans leur orgueil. Si vous deviez retenir un conseil, ce devrait être le suivant : ne jamais blesser un guerrier kiwi dans son orgueil ou c'est la mort assurée !

Dans les derniers instants de cette guerre, avant que les combattants ne quittent le champ de bataille pour un repos bien mérité, un guerrier kiwi réussit ce que la plèbe attendait depuis bien longtemps : il entra dans la base adverse, et acheva cette rude guerre entre ces deux nations, et assit la puissance des guerriers tous de noir vêtus en leur propre terre. Les autres nations n'ont qu'à bien se tenir, car en leur sein les kiwis sont invincibles !

Mais nous sentions que les fiers noirs combattants avaient tout de même une certaine crainte, une appréhension quant à leur futur incertain. Au lieu d'un massacre, ils ont fait ce qu'ils devaient faire pour vaincre, sans visites incessantes dans la base galloise. Car, bien que fiers et invaincus sur leur terre, ils sentent une sombre présence planer autour d'eux, d'une terrible contrée peuplée de terribles guerriers, mus dit-on par une puissante aura qui les rend imbattables. Et ils le sentent, ce sombre présage, directement issu des terres sauvages et relativement méconnues de la pointe sud de l'Afrique.

Mais cela est une autre histoire...

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Une bien belle histoire n'est-ce pas ? Il est vrai que le barde n'est pas très bon pour conter les histoires, mais il ne coûte pas cher, ce qui est un plus.

La soirée elle-même fut très bonne, avec une place à moins de 10m des vestiaires et à neuf rangées de la pelouse (enfin, vu l'emplacement, à trois rangées du banc de touche des gallois). Ce qui m'a permis d'attendre juste sur le côté de la sortie des vestiaires et de voir entres autres Dan Carter et Richie McCaw sortir des vestiaires (d'ailleurs, ils étaient trop concentrés pour signer des autographes à ce moment-là). Et puisqu'on parle d'autographes, j'en ai moi-même recueilli quelques uns à la fin du match (mais pas des deux joueurs cités au-dessus, puisqu'ils étaient bizarrement semi-entourés par une foule immense), mais pas celui de Rokocoko qui s'est arrêté de signer 5m avant d'arriver à l'endroit où je me trouvais... Et bien entendu, la loi de Murphy s'applique encore et toujours, puisque la plupart des actions se passaient de l'autre côté du terrain, à côté de la tribune d'en-face !
Mais en tout cas, excellente soirée.

Pour résumer, un petit bilan rugbystique de la tournée britannique en NZ :
- All-Blacks - Irlande : 66-28
- Maori rugby - Irlande : 31-28
- All-Blacks - Pays de Galles (match 1) : 42-9
- Maori rugby - Angleterre : 35- 28
- All-Blacks - Pays de Galles (match 2) : 29-10

mardi 6 juillet 2010

Surfing New Zealand

Malheureusement pour tous ceux qui y croyaient en voyant ce titre, je n'ai pas fait de surf. mais j'ai visité une ville faite pour le surf, bien qu'elle soit faite pour les rallyes également (le rallye de NZ s'est terminé ici).


Je suis allé à Raglan, à côté d'Hamilton pour une après-midi ballade, il y a près d'un mois (je sais, faut que je me mette à jour !). La particularité de cette ville, outre ses plages faites pour le surf, vient de la couleur des dites plages : elles vont du gris au noir.


Pour ne rien vous cacher, le temps n'était pas très sympathique ce jour-là : grosses rafales de vent, et passages de pluie. D'ailleurs, malgré ce temps, il y avait quelques courageux sur les diverses plages :

Mais d'où vient cette couleur ? Très simple, elle vient de ça :

Et oui, à côté de Raglan se trouve un ancien volcan, dont on peut voir une ancienne coulée de lave au bord de mer. Mais il ne faut pas avoir peur, la zone n'est plus volcanique, la zone "chaude" est maintenant 150km au sud, au niveau de Rotorua, bien qu'elle finisse à 150 km à l'est, au niveau de White Island, vers Tauranga (j'y reviendrais prochainement).

La ville possède quelques autres intérêts que la plage, bien qu'un bus fasse la navette entre Raglan et Hamilton deux fois par jour vers les plages en été. Par exemple, ces statues. Alors, que peuvent-elles bien représenter ? Simple, les points cardinaux maoris (ok, c'est plus simple quand le dernier point cardinal n'est pas caché !).

L'autre intérêt se situe à une vingtaine de kilomètres de Raglan, en plein milieu de la forêt. Bon, pas besoin de sortir les machettes et les fusils, le seul danger vient des branches qui peuvent vous tomber sur la figure... Et qui ne s'en privent pas ! Après un sentier relativement tranquille, voilà ce qu'il est possible de voir :


Les Bridal Veil Falls sont des petites chutes de 53m ! Le sentier, qui amène à une plate-forme surplombant la chute, descend ensuite par un "court" escalier jusqu'en bas. D'ailleurs, le bout du sentier se situe sur le pont que vous pouvez voir au fond de la photo précédente, 55m plus bas (la plate-forme se situe 2-3 mètres au dessus de la chute et le pont est presque au ras de l'eau donc normal que la hauteur soit plus importante).

Donc après une descente, parfaite pour garder la forme (ou pas), voilà la chute, vu d'en bas.


vendredi 2 juillet 2010

They're taking the hobbits to Isengard

Voilà la fabuleuse histoire de Matamata. Matamata, petit bourg à l'est d'Hamilton, se caractérise par ses activités diverses : agriculture, jardinage et activités champêtres diverses.


Rien ne perturbait le train-train des habitants de ce modeste village : les cultivateurs cultivaient, les jardiniers jardinaient et les moutons moutonnaient. Jusqu'à l'arrivée d'un homme barbu ayant perdu pas mal de poids depuis. Cette homme, qui possède le même nom qu'un ancien roi de la musique pop-ulaire, a radicalement changé la vie de ce modeste bourg, où les habitants étaient heureux de leurs vies tranquilles.

Et cet homme est apparu avec des tonnes de gens bizarres, petits et velus. Et c'est depuis que Matamata est devenue internationalement connu comme étant la Comté.

Non, pas celle du lien, celle de la Terre du Milieu du Seigneur des Anneaux.
Je n'ai pas vu de hobbits, même le hobbit allemand géant de 2m20 (un touriste) mais, comme certains pourraient le demander, j'ai trouvé Gandalf, mais qui a un peu changé :

L'âge ça ne réussit pas à ces magiciens ! Après avoir vaincu les flammes doudounes, il s'est transformé en bus ! La Comté se trouve à l'extérieur de la ville, sur les terres d'un fermier, très très chanceux ! Alors, je ne vais pas mettre trop de photos d'Hobbiton, pour une raison simple : le site, où avait été laissé quelques maisons de hobbits, est en reconstruction pour le tournage de Bilbo le hobbit, qui devrait sortir...un jour, vu que le réalisateur, Guillermo del Toro, a jeté l'éponge. Et donc, lors de l'achat, on doit signer un accord de confidentialité. Il s'agit tout de même de l'idée la plus stupide qui soit puisque, a priori, les maisons vont être très très ressemblantes à celles du Seigneur des Anneaux.

En bas de la prochaine photo, vous pouvez voir à quoi ressemblent les maisons de hobbits, mais non décorées. Alors juste un truc pour ceux qui veulent garder la magie du film intacte, ne lisez pas la suite, et ne regardez pas les photos. D'ailleurs, lors de la visite du village en reconstruction, cela permet de voir comment le village a été fait.

Déjà, pas de chance, il n'y a(vait) qu'une maison "habitable" (pour des critères hobbits) : la maison de Bilbo. Car comme vous pouvez le voir ensuite, les maisons ne sont pas de vraies maisons :

Ou alors il faut aimer vivre dans des endroits très très exigus. Ce qui n'a pas empêché à certaines personnes de demander très officiellement à vivre dans les maisons de hobbits !

Bon, je dois l'avouer, je suis petit, mais même pas assez pour être hobbit.

Il fallait, pour tourner dans le film, ne pas faire plus d'1m60. Au pire, j'aurai pu faire Gimli (le nain incarné par un acteur de près de 2m, le plus grand des acteurs de la Communauté de l'Anneau !). Sinon, d'autres petites transformations de la réalité : l'ajout d'un arbre, acheté à un voisin, sur la maison de Bilbo pour à peine 30s d'apparition dans les 3 films (en prenant les versions longues) ou le coucher de soleil du banc en face de chez Bilbo, qui est fait un lever de soleil ! Pour indication, le site a été choisi, non pas pour ses collines verdoyantes et son aspect très valable en tant qu'adaptation, mais pour un arbre :

C'est celui autour duquel se trouve la fête du premier film, au début. Et dire que le propriétaire avait pensé à arracher cet arbre ! Un grand jeu, devinez ce qu'il y avait dans le film à la place de ce que l'on voit sur cette photo (c'est à dire pas grand chose à l'heure actuelle) :

Alors ?

En fait, au début, on voit Gandalf passer sur un pont, à côté d'un moulin, et se diriger vers le village. Le village est à gauche, le pont au milieu, et le moulin à droite ! Et désolé mais le pont en pierre était en fait fait de polystyrène... Mais était résistant apparemment, puis qu'après un an, il était encore praticable. Sinon, pour la petite anecdote, entre les deux arbres se situe un plot rouge (il faut un peu beaucoup agrandir la photo pour le voir). Ce plot indique le point le plus lointain jamais atteint par Sam dans le Seigneur des Anneaux, qui se trouve à approximativement 100m du village... Comme quoi, Sam n'allait pas loin du tout avant de partir de la Comté !

Sur les 37 maisons que compte la Comté, seules une petite demi-douzaine étaient reconstruites. D'ailleurs la colline où se trouve la maison de Bilbo était en pleine reconstruction. Comme vous êtes arrivés jusqu'ici, je ne peux pas m'empêcher de vous montrer à quoi ressemble les maisons après travaux :

Il faut tout de même que l'herbe pousse au dessus, mais voilà une vraie maison de hobbit ! D'ailleurs, ce sera la seule vraie trace de hobbits que vous verrez, puisqu'il n'y avait aucun touriste déguisé ou parlant une langue de la Terre du Milieu (le guide nous a raconté l'histoire d'un couple allemand dont la femme ne comprenait pas l'anglais, et dont le mari traduisait ce que disait le guide, mais en elfique, pour que sa femme comprenne !).

Comme je l'ai dit, les terres appartiennent à un fermier. Donc il se devait d'y avoir une petite touche agricole pour finir. Donc nous avons eu une démonstration d'une pratique où les kiwis sont champions, et qui pour eux est même un sport : la tonte d'un mouton !

 
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