mercredi 31 mars 2010

Neunundneunzig Luftballoons

Merci Jérémy pour la traduction de 99. Je dois avouer que je n'y connais pas grand chose en allemand.

Voilà la fin "tant attendu" de mon samedi, avec le spectacle nocturne des Balloons over Waikato. En fait, je vais devoir réutiliser mes pouvoirs spatio-temporels, car une petite ellipse s'impose. Les "Balloons" ont commencé mercredi, et ont fini ce dimanche. Je n'ai pas vraiment pu y assister tout au long de la "semaine" puisque cela avait lieu le matin (à partir de 7h) de l'autre côté d'Hamilton (vers le lac). Mais j'ai pu assister à la Madness Parade vendredi en début de soirée, parade à laquelle participait la plupart des équipages de montgolfières de l'évènement. Le principe est simple (forcément puisque c'est une parade) : les nacelles étaient sur des "remorques" (malheureusement, elles ne volaient pas) et traversaient la grande rue d'Hamilton, Victoria Street. Et les équipages sont bien sûr déguisés, et s'amusent à réchauffer le cœur des gens (ainsi que le corps des habitants, puisque les brûleurs étaient souvent allumés...).

Oui, je sais ce que vous allez me dire : ce n'est pas vraiment une remorque. Elle ouvrait la parade.




Le tout terminé par une envolée de ballons (de baudruche) dans le ciel :


Mais retournons dans le présent (enfin, dans le présent du texte, c'est à dire le passé : samedi. Vous suivez toujours ?). Avant mon départ pour Waitomo, j'ai pu voir le vol de certains ballons. Enfin, certainsne ressemblent pas à de simples ballons :



En fait, des concerts et animations avaient lieu toute la journée à l'Université, là où avait lieu le spectacle, le soir-même. Donc, en fin d'après-midi, on pouvait déjà voir quelques préparatifs :



Le spectacle était simple : les ballons (23 selon le compte officieux fait au crépuscule) étaient tous gonflés mais cloués au sol, et des lumières venaient les éclairer en fonction de la musique. Le thème devait être le cinéma (lancer le spectacle par le générique de la 20th Century Fox est un signe).


Juste pour indication, ces deux ballons (la maison des leprechauns, avec son abeille géante, et le bonhomme-cadeau) étaient les deux favoris du public. N'empêche, j'étais déçu que cela n'ait pas été la maison des schtroumpfs.



Spectacle grandiose donc, qui ne pouvait se terminer autrement que par un feu d'artifice.

mardi 30 mars 2010

Voyage au centre de la Terre

Je vais essayer d'enrayer une partie du suspense insoutenable que j'ai créé dans mon précédent article, en révélant que j'avais fait quelque chose d'intéressant ce week-end.

Samedi, la journée a été très rude. Premièrement, parce que j'ai du me lever à 7h. Forcément, quand je dois me lever à 8h, j'arrive à me réveiller à 6h30 naturellement, mais quand je dois me lever à 7h, je suis obligé d'être réveillé par mon réveil ! Logique de l'horloge biologique... La deuxième chose a été la journée en elle-même : après une heure de bus, j'avais très exactement 6h25 pour visiter 3 grottes, dont une où la visite prend deux heures. Et elles ne sont pas trop éloignés, mais pas trop proches non plus. Et le soir, je suis allé voir le spectacle nocturne qui avait lieu dans le cadre des Balloons over Waikato. J'y reviendrai dans un autre article puisque, comme vous vous en doutez grâce au titre, je vais parler des grottes dans cet article.

Direction Waitomo. Petit village très peu habitée (ce qui équivaudrait à un hameau en France), dont le seul intérêt réside dans ses grottes. D'ailleurs, les bus desservant les grottes ne passent même pas dans le village... Et Waitomo veut à peu près dire "eau pénétrant dans un trou dans le sol" en maori.

Mais parlons des grottes. Il en existe trois que les voyageurs peuvent visiter, mais il en existerait une multitude à proximité. Et pour les plus téméraires, il existe trois autres options que la simple visite des grottes : une descente en rappel dans un puits puis une visite spéléologique ou du rafting dans la rivière souterraine, dont une partie dans le noir, à se laisser guider par la lumière des vers luisants. Mais bon, je ne suis pas trop téméraire lorsqu'il y a les mots "escalade" ou "descente en rappel", et donc j'en suis resté à mon côté "simple touriste mais qui aime faire des tonnes de visites".

J'ai commencé par la classique, la Glowworm Cave. Je dis classique car c'est la plus visitée. Je n'ai pas pu prendre de photos de cette jolie mais minuscule grotte. Petite précision, toutes les grottes possèdent uniquement des formations géologiques, et quelques fossiles. Pas de peintures, ni de gravures. Les deux principaux (seuls en fait) intérêt de cette grotte-ci sont sa cathédrale (une immense salle naturelle possédant une acoustique merveilleuse; d'ailleurs, de temps en temps des concerts s'y déroulent) et sa rivière souterraine, navigable. Et c'est de là que vient son nom, puisque des animaux dépendent de cette rivières : les glowworms. Et contrairement à nos "vers luisants" européens, qui n'ont de vers que le nom, ici ce sont de vrais vers, les arachnocampa luminosa. Et donc voilà le spectacle que nous offre la rapide mais féérique balade en bateau sur la rivière (la photo n'est pas de moi) :


Donc c'est impressionnant de naviguer dans le noir complet, seulement éclairé par les milliers de points bleus que sont les vers luisants. Donc jolie grotte, mais probablement décevante quand on a visité les deux autres. Voilà la sortie de la grotte, seule photo possible :


Mais parlons un peu plus des stars du lieu. Bien qu'ils soient ici à l'état de vers, ces arachnocampa luminosa ressemblent, à l'age adulte, à des moustiques sous stéroïdes, comma l'a dit l'un des guides (celui de la dernière grotte que j'ai visité)... Leur vie est simple : d'abord, les femelles pondent environ 120 œufs. Ils éclosent, et les larves forment une sorte de filament visqueux pour attraper les insectes volants. Et ces toiles sont une sorte de toile d'araignée, d'où le nom latin de l'espèce. Et pourquoi de la lumière alors ? Pour attirer les insectes trop curieux, et les manger ! Après cette longue étape (9 mois) elle forme une pupe (équivalent de la chrysalide) et se transforme en adulte qui a cinq jours pour trouver un mâle ou une femelle (ce qui est assez facile, puisque les femelles modulent leur lumière). En fait, l'adulte ne peut vivre que cinq jours car il n'a pas de bouche... Et donc, après cet étape, il meurt, et l'histoire de la vie se poursuit.

Pour rejoindre les deux autres grottes, deux choix sont possibles sans voiture : attendre le guide qui fait la navette pour chercher les visiteurs, ou y aller à pied. J'ai fait un petit tour à côté, mais par peur de rater le début de la visite, je n'ai pas suivi le sentier. Mais voilà les paysages que l'on peut trouver autour des grottes :



Et dans les arbres se cachait un nouvel oiseau, mais squatteur celui-là : le cassican flûteur (la pie australienne en anglais, puisqu'elle ressemble assez à une pie). C'est comme vous l'avez compris un oiseau importé, et qui s'est un peu trop bien adapté à son nouvel environnement...


Mais revenons-en aux grottes. La deuxième que j'ai visité était la Aranui Cave, du nom de son découvreur. Aranui était un chasseur maori qui trouva la grotte en chassant un cochon sauvage. Contrairement à la première grotte, celle-ci peut être photographiée, et même avec le flash... Elle possède les plus belles formations des trois grottes.

Petit rappel avant de se lancer dans les photos : les stalactites tombent, les stalagmites montent. Quand les deux se rejoignent, cela donne une colonne. Les fistuleuses sont de fines stalactites, très fragiles (certaines des plus belles se trouvent à Choranche dans le Vercors, en Isère). Et les voiles sont des sortes de fines stalactites formant une espèce de fine voile sur les parois. Les plus fines peuvent laisser passer la lumière.






Donc comme vous pouvez le voir, la grotte possède quelques fistuleuses, et quelques voiles, mais de taille restreinte. Et à l'entrée de cette grotte vit un animal typique : le weta. Sorte de cricket géant, certaines espèces se réfugient entre les stalactites pour nidifier. Donc voilà une petite photo de cette zolie bête :


Enfin, j'arrive à la dernière grotte : Ruakuri. Cette fois, elle ne tient pas son nom de son découvreur, mais des chiens qui peuplaient les alentours. En fait, rua veut dire deux en maori, et kuri veut dire chien. Donc il s'agit de la grotte des "Deux Chiens".

Cette fois, visite normale d'un peu moins de deux heures, au milieu d'une foule monstrueuse : nous étions quatre, dont le guide. Mais puisque c'était la dernière visite, et que le guide était vraiment cool (normalement, il surveille les visiteurs faisant du rafting, mais suite à un accident où il s'est cassé la cheville, il fait les visites classiques), la visite a en fait duré 2h30. La visite fait une boucle, et permet de voir un combiné des deux grottes : des formations géologiques et des vers luisants. D'ailleurs, c'est dans cette grotte qu'a lieu le rafting sur la rivière souterraine. Donc à un moment, nous avons aperçu 20 à 30m en contrebas, les courageux aventuriers, sur leurs pneumatiques servant de bouée... Ici vous pouvez voir le "corail", une texture géologique qui se forme sur certaines formations de ces grottes :


Juste pour préciser, la photo suivante permet de montrer les effets de la qualité de l'eau sur les couleurs des formations. En effet, vous pouvez voir un côté jaune, et un côté blanc. Le côté jaune a été formé par de l'eau boueuse, qui a coulé directement le long du mur, alors que le côté blanc provient d'une eau plus "pure", tombée des stalactites au-dessus.


Le retour de nos amis les vers luisants, de plus près.



Comme vous l'avez peut-être deviné, les fils blancs ne sont pas des fistuleuses, mais les fils formés par les vers pour attraper les insectes passant trop près. Et sur la première photo, vous pouvez voir un peu les lumières des vers (les points bleus). Ah, et le truc qui pend plus ou moins au sommet du fil, c'est un ver... Appétissant non ? En voilà un de plus près, avec le ventre luisant (c'est dans l'estomac qu'ont lieu les réactions chimiques permettant la phosphorescence).


En fait, la visite se termine par le passage près du tronçon utilisé lors des premières visites. L'entrée actuelle est un puits artificiel d'une vingtaine de mètres de profondeur et de six à sept mètres de diamètre, creusé dans la roche dure. L'ancienne entrée était utilisée autrefois par les maoris, qui considéraient les grottes comme un lieu mystique. Cette ancienne entrée était petite et avait été creusé naturellement dans une roche "molle", donc elle était assez peu praticable. Mais elle était utilisée auparavant pour la visite. Avant qu'elle ne soit rachetée par une société, la grotte appartenait au propriétaire des terres au-dessus, en vertu de la loi disant que le propriétaire d'une terre possède tout ce qui se trouve au dessus de cette terre, et également en-dessous, jusqu'au centre de la terre. Mais l'État a essayé de lui confisquer les grottes (très rentables), et donc, pour dissuader les resquilleurs, l'ancien propriétaire a laissé un avertissement :


Ce fut donc une très belle journée (autant au niveau des visites que par le temps) à faire la taupe au milieu de Waitomo. Mais petite déception, je n'ai pas Gimli, ou un quelconque nain... Ils ont dû partir avec Gandalf !



Mais cette journée ne s'est pas fini comme ça, car après mon retour à Hamilton, je suis allé contempler le spectacle nocturne donné à l'occasion des Balloons over Waikato. A suivre...

dimanche 28 mars 2010

La Croix du Sud et quelques nouvelles

Alors, ça fait un moment que je n'ai pas écrit d'articles. Je vais me rattraper, deux autres arriveront bientôt.

Bon, peu d'évènements notables cette semaine, à part vendredi soir et la journée de samedi qui ont été assez chargés. Les cours sont toujours aussi passionnant, le remplaçant du prof d'optoélectronique est probablement le meilleur professeur de la planète et, je crois que je vais arrêter l'ironie ici ! Mais au moins, grâce à cette semaine merveilleuse à voir des résultats sans jamais expliquer, même un peu, d'où ils viennent, j'ai maintenant l'explication sur l'affreuse platitude de ce cours : mes camardes de classe ont à peine vu les équations de Maxwell (les équations qui permettent d'expliquer une bonne partie des phénomènes électromagnétiques, et donc optiques). Donc sans cette base, les cours demeurent d'un niveau, comment dire, terminale S, mais un peu méchant... Sinon, le projet de mécatrotro avance doucement, mais surement.

Par contre, je risque de ne pas trop avoir le temps de rédiger des articles pendant les trois prochaines semaines. J'essaierai, mais ce sera compliqué. En effet, dès vendredi (le vendredi saint est un jour férié ici), je pars pour Wellington, et dimanche, je me retrouve sur l'île du sud pour presque deux semaines. Non, ne vous en faites pas, je n'ai pas craqué, j'ai juste des vacances (2 semaines de vacances pour 12 semaines de cours : pas trop dure la vie d'étudiant en NZ !). Mais ne vous inquiétez pas, je compte quand même vous tenir le plus au courant possible.

Voilà pour la seconde partie du titre. Mais pourquoi alors parler de la Croix du Sud ? Serait-ce une nouvelle religion de Nouvelle-Zélande (tiens, en passant, il paraîtrait que la quatrième religion de NZ est la religion Jedi) ? Une légendaire relique disparue ?

Et bien, pas vraiment, puisque voilà la Croix du Sud :


Vous vous en doutez maintenant, je vais entamer une partie astronomie. Bon, n'ayant ni un appareil hyper-performant, ni de super-filtres, les photos d'étoiles ne sont pas splendides. Donc la photo tremblotante ici permet de voir tant bien que mal les quatre principales étoiles formant la croix, puisque la plus "en haut" est peu lumineuse.

En tout cas, cette constellation, visible uniquement de l'hémisphère sud, est l'un des emblèmes du pays (et aussi de l'Australie). Mais comment une constellation peut-elle être l'un des emblèmes d'un pays ayant déjà le kiwi ? Et bien, voilà un indice :

Je dois préciser que cette image est simplement la photo précédente avec l'ajout d'étoiles bien criardes aux emplacements des vraies étoiles principales, et en changeant la couleur de fond. Alors, vous avez trouvé ?

Bon, si ce n'est pas le cas, la réponse en image :

En fait, la Croix du Sud est représentée sur le drapeau (comme pour celui d'Australie). D'ailleurs, le seul moyen de les différencier est la petite étoile sous l'Union Jack du drapeau australien.

En fait, la Croix du Sud permet de se guider vers le Pôle Sud. Mais à part ça, et la présence d'un amas d'étoiles au milieu, rien de bien intéressant. Mais c'était pour vous parler un peu de la constellation "phare" de cette partie de l'hémisphère Sud.

D'ailleurs, détail intéressant du ciel méridional : une des constellations ressemble très fortement à Orion (la ceinture est assez reconnaissable). Je me suis dit que c'était impossible de ce côté du monde, que ça devait être autre chose. Donc, ça m'a embêté pendant trois semaines, à chaque fois que je regardais les étoiles. Et bien non, c'est effectivement Orion ! Elle est aussi visible dans l'hémisphère Sud. Voilà pour la minute culture générale, et pour cet article.

lundi 22 mars 2010

Vive les cours...

Aujourd'hui était le jour de la découverte du nouveau projet de mécatronique.

Mais avant de le découvrir, nous avons eu le droit à un cours, ma foi, plus qu'inintéressant. J'ai bien failli m'endormir plus de 25 fois en 55 minutes. En fait, nous avons passé presque une heure à voir comment calculer une fonction de transfert à partir des diagrammes de Bode et comment tracer un diagramme de Bode à partir d'un fonction de transfert. Pour les non initiés, c'est un truc qu'on voit en sciences de l'ingénieur, en prépa, en première et deuxième année...

Mais puisque je parle de cela, profitons-en pour faire un point rapide sur les cours en NZ :

- mécatronique : si l'on excepte le cours de ce matin, les cours ne sont pas trop inintéressants, mais le prof ne fait qu'une liste des senseurs et de ce qui est utilisé en mécatronique, sans jamais les détailler vraiment (ou pas plus de 2 minutes pour les plus importants...). Par contre, ce qu'on a "appris en cours" est censé être utile pour les labos. Mais vu que l'on apprend pas grand chose en cours, les labos sont les seuls moyens d'apprendre véritablement... Et c'est dur !

- optoélectronique : pour ceux qui ont fait prépa, et bien, pour l'instant, vous savez tout faire ! Puisqu'en 6h de cours, je n'ai appris que quelques formules sur le laser... Et les labos sont des "découvertes" : réfraction/réflexion la semaine dernière, interférence demain ! Quel plaisir de ne rien apprendre dans ce cours... Vivement l'après-vacances (donc la 6ème semaine de cours), où le cours aura peut-être un intérêt !

Mais revenons-en à ma journée. L'après-midi, j'ai découvert mon deuxième projet de mécatrotro : réaliser un circuit qui contrôle un ascenseur. Gros bémol : il va falloir que j'apprenne à designer un circuit un une semaine... Et quand on n'a pas fait de cours d'électronique depuis un an, et que ça ne dépassait pas les 6h au total, c'est assez violent !

Indigo Festival

Dimanche avait lieu dans les Jardins la fin de l'indigo Festival (cf. l'article French Connection).

Pour nos amis teubreux, sachez que la journée de dimanche était, ni plus ni moins, que la version néo-zélandaise du Global Village. Pour les autres, on trouvait des stands de plusieurs nationalités qui présentent leur culture et vendent de temps en temps de la nourriture et des boissons typiques. Et une scène permet de voir des animations faites par différents intervenants : des danses, de la musique et des chants principalement. Mais bon, le Global Village est quand même mieux. Ici, il y avait seulement une dizaine de stands, mais les animations présentaient plus d'une vingtaine de nationalités.

Donc cela été très sympa, avec pas mal d'ambiance, et des choses assez drôles. Parce qu'en plus des traditions, il y a eu par exemple du hip-hop philippins (la seule chose qui change par-rapport au hip-hop occidental est...rien en fait, c'est exactement pareil !).

Mais voilà quelques photos, sachant qu'il y avait de nombreuses autres prestations. Alors Kirill, je suis désolé, mais je n'ai pas pu prendre de photos potables des danses russes (d'ailleurs, ils ont dansé sur une musique qui m'a étrangement donné envie d'empiler des blocs)...

Mais commençons d'abord par nos amis francophones agrémentés du classique béret (enfin, le préjugé classique). Dédicace à nos amis bretons : ils jouaient des airs de votre région !


Ici, spéciale dédicace à Fabien et à ceux de Télécom qui connaissent (au moins de nom) cet art martial qu'est le Kendo.


Là, un peu d'originalité, avec de la danse du ventre interprétée par des taïwanaises (euh... il n'y a pas comme une erreur ?) !


Bon, là, ce sont des écossais typiques. Seule chose à noter (non, je ne sais pas s'il avait quelque chose sous le kilt), une écossaise typique, mais gothique...


Et enfin, les Kiribati, qui ont conclu le spectacle, en dansant et chantant :


Donc belle journée, tellement belle que j'ai même attrapé un magnifique coup de soleil sur le visage...

Ngaruawahia

C'est sur ce nom assez imprononçable que c'est fait ma journée de samedi. D'ailleurs, pour l'info, cela se prononce plus ou moins "nalouawahia". Ngaruawahia est une toute petite ville à 20km au nord d'Hamilton. Donc, pour y aller et revenir, un bus passe...de temps en temps (3 fois par jour le week-end). Donc, il a fallu se lever tôt. L'avantage, c'est que cela m'a permis de voir, devant l'arrêt de bus à côté de la résidence, un avant-goût de ce qu'il va se passer cette semaine à Hamilton :


Cette semaine (enfin, à partir de mercredi) a lieu les "Balloons over Waikato". Mais j'en reparlerai le moment venu. Revenons-en à notre petite localité.

En fait, ce petit village n'a pratiquement que deux intérêts, qui sont d'ailleurs très corrélés entre eux. Le premier est l'histoire de cette ville. En effet, c'est ici qu'est né le mouvement pour un roi maori. C'est dans cette ville qu'a été couronné le premier roi maori, Potatau Te Wherowhero, en 1858. Et il s'agissait de la capitale du royaume maori, le Kīngitanga. Et le deuxième aspect est symbolique, puisqu'il y a toujours un roi maori à l'heure actuelle (Tuheitia Paki) et il s'agit de sa résidence. Bon, contrairement au passé, ce titre n'est plus vraiment important. Mais cela reste un symbole important pour les maoris.

Et en fait, samedi dernier, avait lieu à Ngaruawahia une régate sur le Waikato. Mais en plus des bateaux modernes, on y trouve des canoës typiques maoris : les waka.


Oui, il s'agit d'une maquette, qui ne fait pas plus d'un mètre... Mais voilà à quoi cela ressemble.Voilà un détail d'un des waka. Il y en avait 5 grands et un petit, comme vous pourrez le voir un peu plus loin.

Mais qui dit bateaux typiques, dit costumes typiques. Donc les équipages de ces waka avait revêtu les tenues plus ou moins d'époque, et suivaient les chants traditionnels. Les chants sont accompagnés d'une "chorégraphie" faite avec les pagaies.



Juste au-dessus, ils répétaient les mouvements de la chorégraphie. Et oui, je sais, le maori en tenue traditionnelle et lunettes de soleil, ça fait un mélange assez étrange ! Mais ils ne sont pas restés tout le temps sur la terre ferme, ils ont navigué :





En fait, les waka ont juste fait un aller-retour de plusieurs km sur le Waikato. Donc ils sont revenus une bonne demie-heure plus tard, pour saluer la tribune officielle. Pendant ce temps avait lieu plusieurs représentations maoris et...chinoises, puisqu'ils étaient les invités de la régate. Je n'ai pas beaucoup de photos, mais j'ai quelques vidéos.




Par contre, cette journée a un peu été une déception. En effet, le guide que l'on m'a prêté (encore merci Flora) expliquait que le marae (la maison communale maori), , était ouvert pendant la régate. Mais il fallait comprendre que ce n'était que le site où a lieu la régate qui est ouvert, et qui se trouve sur le territoire du marae... Donc voilà quand même pour conclure quelques photos du marae prises de la route, mais pas de l'intérieur, ni même de la cour...




 
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