dimanche 28 février 2010

Bienvenue chez les Scott !

Et oui, bien que je sois allé à Rotorua ce week-end, c'est du week-end précédent dont je vais parler. Eh oui, j'essaie ce soir, avec vous, un surprenant pouvoir que je viens d'acquérir : celui de voyager à travers l'espace-temps...

Attention, ça va secouer !

... twiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiizzzzzzzzzzzz ...

Nous voilà donc le dimanche 21 février, en l'an de grâce 2010, en Nouvelle-Zélande. Comme je l'ai très probablement dit auparavant, le professeur Scott habite loin d'Hamilton. il habite Mystery Creek, un lieu assez loin de tout, si ce n'est des animaux...

Déjà, en arrivant la veille chez lui, j'avais vu que c'était la campagne. je rappelle qu'il vit dans une ferme. Je vous passe les animaux, mais voilà deux photos du voisinage de sa propriété :




Mais je n'ai pas fait que profiter de la végétation et des bêbêtes. Le Pr. Scott fait parti d'une association qui fabrique et permet aux gens de faire des tours de...petits trains :



Eh oui, je me suis moi-même essayé au jeu... Les trains sont soit à vapeur, soit électrique. Mais, pour les trains à vapeur, comment font-ils ? Avec du charbon et de l'eau, tout simplement. Comme dans les vrais !

Mais, après être rentré, j'ai eu le droit de découvrir un couple de voisins, qui ont un animal typique en Nouvelle-Zélande, puisqu'il s'agit d'un lama... (ah, on me dit dans l'oreillette que ce n'est pas néo-zélandais...)

samedi 27 février 2010

Un petit voyage ce week-end

Voilà, c'est juste pour vous dire que ce week-end, je pars visiter Rotorua, donc pas d'internet, donc pas de 3ème volet des Hamilton Gardens avant dimanche soir (ou lundi)...

Voilà, bon week-end à tous !

Mise à jour du dimanche 28 février, à 21h33 : Je suis rentré, avec des photos, des merveilles pleins les yeux et les narines pleines d'odeurs (malheureusement, c'était principalement une odeur d'œuf pourri...). Donc, encore des articles à paraître !

vendredi 26 février 2010

Et au milieu coule une rivière : Hamilton Gardens part 2

Sous ce titre, se cache en fait plus qu'une rivière, et plus que les Jardins. En fait, une partie des Jardins permet de se balader au bord de la Waikato, le fleuve qui a donné son nom à la région, à l'université etc.
Ah oui, comme vous l'avez remarqué, j'ai décidé de mettre des hyperliens sur certains mots, histoire de faire bien et plus interactif (merci Rémy pour m'avoir donné cette idée, en allant sur ton blog).

Donc après avoir rejoint le centre des Jardins, il est possible d'aller flâner le long de la Waikato, et d'apprécier ce joli fleuve.




Comme vous pouvez le voir, il est tout à fait possible de voyager sur le fleuve en bateau (bon, là, c'en est un rapide, mais il y a un bateau à aubes).

Mais il n'y a pas que le fleuve. Il y aussi donc également un chemin qui longe le fleuve. Et ça ressemble un peu à la forêt précédente :


Je suis sur que Gandalf est passé par là ! Je l'aurai un jour, je l'aurai !



Et, en avant-première mondiale, une gouttière en bois... Ouais, je sais, vous vous attendiez à mieux...


Et pour vous dire à quel point cet endroit est de tout repos, un cimetière y a même été aménagé !


Et, pour conclure, ce pauvre arbre solitaire, avec la Waikato pour seule vue :



A suivre... (et oui, je suis parti pour une trilogie !)

Welcome to the Jungle : Hamilton Gardens part 1

Mercredi, alors que je pensais avoir quelques trucs à faire à l'Université, deux belles choses me sont arrivées :

1. En rejoignant le bus, j'ai trouvé une pièce de 5c. Rien de bien intéressant me direz-vous, à part le début de la fortune ? Eh bien non ! En tant que numismate, cette découverte me rend heureux, puisqu'elle n'est plus en circulation depuis 2004 !

2. Il y avait une sorte d'orientation pour les nouveaux étudiants. Ne sachant pas où c'est, je demande à plusieurs personnes, dont la secrétaire de l'"Associate Dean Engineering". Personne n'est capable de me dire où cela se trouve, et même si cela existe, à part qu'une orientation pour le département des sciences et d'ingénierie a lieu vendredi (donc aujourd'hui : ce sera l'un de mes prochains messages... Je sais, je dois encore en écrire pleins, et je n'écris pas grand chose). J'ai appris plus tard que ça avait lieu de l'autre côté du campus... En tout cas, la fameuse "Associate Dean Engineering" me dit, voyant que finalement je n'ai rien à faire : "Va faire un tour, va visiter les Jardins" (traduit de l'anglais).

Donc, sans sourciller, je m'exécute. Donc me voilà au Hamilton Gardens.

Je suis arrivé par l'entrée 1, et j'arrive directement dans une sorte de forêt tropicale, qui doit ressembler à la forêt typique du nord de l'île du Nord (en plus rangé tout de même) :




Toujours d'autres photos :

Comme vous l'avez peut-être remarqué, les grands arbres, au feuilles étranges, ne sont pas des palmiers mais... des fougères arborescentes ! Elles peuvent attendre plus de 10m de haut, et pour avoir été en dessous, ça fait bizarre :




Ah, et après vérification, il ne semble pas que ce soient les fameuses fougères Cyathea dealbata, qui sont le symbole des All Blacks (mais oui, la fougère sur le maillot !).

Mais là, ce n'était que l'entrée. En fait, les Jardins sont grands, voire très grands, et il y a de nombreux recoins à visiter. En gros, au milieu se trouvent le magasin, les étendues d'herbe autour du lac et de la zone aménagée pour des concerts, et autour sont les jardins à proprement parlés.


Ouh la belle maquette de voilier !



A suivre...

jeudi 25 février 2010

Du logement en Nouvelle-Zélande : part 3

Me voilà officiellement dans ma chambre d'étudiant. Maintenant, il ne me reste plus qu'à rencontrer des gens (espérons que ce ne soit pas trop dur). Les photos arriveront bientôt, dès que j'aurai un peu rangé ma valise et mes affaires.

Traduit du langage Damien au français, cela donne : pas d'ici une à 2 semaines...

Alors, pour information, la chambre a un accès Internet, une douche, des toilettes, un placard (petit...), un lit, un bureau et un très-mini-frigo. Ah, et un radiateur pour les "froides" nuits d'hiver... Et la chambre est, ma foi, d'un assez fort beau gabarit ! (en cette période de JO d'hiver de Vancouver, une petite pensée pour ceux de Nagano)

Ah, et finalement, il y a une laverie dans la résidence ! Je suis sauvé ! Enfin, pas trop, vu que je dois encore apprendre à cuisiner...

Et pendant que j'y suis, au cas où des gens aient envie de m'envoyer du courrier, voilà mon adresse en NZ :

Damien Garlet
RE03
Brookfield Accommodation
63 Dey Street
Hillcrest
Hamilton 3216
New Zealand

Te Whare Wananga o Waikato

Ce qui, traduit en français, donne : "L'université de Waikato".


Bon, en attendant de voir si ça va bien aujourd'hui, voilà quelques photos de l'Université.
En fait, l'université (de son petit nom, l'Uni... rien à voir avec l'UNI, association d'étudiants orientée politiquement) est assez grande, avec de grands espaces verts (deux lacs, de grands terrains de sport), des magasins où l'on peut acheter à manger, des cartes postales, enfin, toutes sortes de trucs, et des cafés.

Voilà quelques photos pour ravir les fans de la Nature :





En fait, il n'existe pas de RAK (Resto U pour les non-brestois) là-bas, donc soit les gens achètent à manger sur le campus, soit ils amènent de quoi manger. Pour information, ils mangent peu à midi, mais ils font un gros petit déjeuner, et un énorme diner. Donc, autant le dire tout de suite, va falloir que je me débrouille pour apprendre à cuisiner, sinon je vais mourir de faim d'ici 3 semaines...

Puisque nous sommes en terre anglo-maori, des sculptures de type maori se retrouvent sur tous de nombreux bâtiments :




Ah, et en exclusivité mondiale, j'ai retrouvé Jésus. Et bien, non, il n'a pas ressuscité en humain, mais en canard. Eh oui, ce canard marche sur l'eau :

mercredi 24 février 2010

Du logement en Nouvelle-Zélande : part 2

Bonjour à tous,

je tenais à mettre à jour ce qui a été dit au sujet du logement. Si tout va bien (en gros, pour que ça aille mal, il faudrait que l'endroit où je vais vivre brûle), je vais enfin avoir un logement définitif à Hamilton.

Le point noir, c'est que c'est assez loin d'Hamilton, mais un bus passe juste devant (donc ça va être compliqué pour les courses), et c'est à 1,5km de l'université... Donc ce sera casse-pied, à moins de prendre le bus. Mais le très très bon côté de ce logement, c'est que c'est proche d'Hamilton Gardens. Selon les gens du coin, c'est LE truc à voir à Hamilton.

Ah, au fait, pour tous ceux qui ont eu droit à mes petites crises de déprime, ça a l'air d'aller mieux. Donc, ne vous inquiétez pas.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

mardi 23 février 2010

Du logement en Nouvelle-Zélande (et autres péripéties)

Autant le dire tout de suite, c'est le point noir de cette destination (mais pas de la taille d'une tache d'encre, plus celle d'un trou noir supermassif, voire même de la taille d'une ombre d'éclipse lunaire sur la terre).

En fait, pour ne pas payer les frais de scolarité, je n'ai pas exactement les mêmes droits qu'un étudiant. Seul problème en fait : je ne peux pas loger sur le campus. Donc obligé de prendre un appart, une colloc ou quelque chose du genre. Mais puisque mes recherches ont été infructueuses, je suis obligé de me débrouiller sans pour l'instant.

En effet, pendant les premiers jours, le Professeur Scott (qui sera mon professeur de mécatronique), s'est gentiment proposé de m'héberger. Mais, il habite loin d'Hamilton. De fait, je suis bloqué là où il doit aller (donc chez lui ou à l'uiversité). Son logement fera l'objet d'un message plus tard, puisque sa maison fait en fait partie d'une.. ferme.
Et puisqu'il habite loin du centre d'Hamilton, ou de l'Université, on a dû trouver autre chose. Une certaine prof de l'université (Sadhana) a proposé de me louer une chambre dans un appartement qu'elle possède... Alors là, comment dire : si vous avez déjà entendu parler des Thénardier, et bien imaginez qu'elle est comme eux ! En fait, le logement qu'elle m'a proposé est, n'ayons pas peur des mots, un taudis. Quoique, même un taudis serait plus accueillant..
Donc, ce soir et demain, direction une auberge de jeunesse au centre-ville, en attendant mieux.

Tout ça pour dire que j'en ai marre !

lundi 22 février 2010

Dessine-moi un mouton !

Jérémie l'attendait avec impatience, et donc le voilà. En effet, comment parler de la Nouvelle-Zélande sans parler des moutons ?

Si vous avez bonne mémoire, vous vous rappelez sans doute qu'il y a un peu plus de 4 millions d'habitants en NZ. Et bien, le nombre de moutons est entre 8 et 10 fois supérieur (donc, il y a environ 36 à 40 millions de moutons pour ceux qui ne savent pas compter). Ce chiffre est faible comparé aux 80 millions que comptaient le pays auparavant (des problèmes de rentabilité ont obligé les fermiers à réduire le nombre de têtes de bétail).

Et donc voilà ma rencontre avec mes premiers moutons néo-zélandais :




En fait, le Professeur Scott vit dans une ferme et il a de nombreuses poules et plusieurs poulets, des canards "méchants" (selon la fille de Mr Scott) etc. Et des moutons. Le plus drôle, c'est qu'ils me suivaient et qu'ils n'étaient pas vraiment craintifs. L'un d'eux n'arrêtait pas de bêler dès que je me retournait. Il devait être triste de me voir partir...

dimanche 21 février 2010

Lost in Auckland

Comme promis, voilà le descriptif de mon arrivée à Auckland (et par là, de mon arrivée en Nouvelle-Zélande).

Donc revenons-en à nos moutons (normal en NZ me direz-vous). Je sors de l'aéroport après le passage des douanes. Chose marrante, ici, vous n'osez pas embêter les douaniers, puisque certains sont maoris, et pourraient être rugbymen : donc, pas envie d'être plaqué...

Après la sortie de l'aéroport, je décide de prendre la navette qui va au centre-ville. Mais là, première surprise : le bus ne s'arrête pas à un endroit précis, mais sur une zone d'environ 25 m de long. Et quand vous êtes une cinquantaine à vouloir prendre le même bus, pour une vingtaine de places, c'est compliqué de ne pas pouvoir prévoir où sera l'entrée dudit bus... Donc forcément, je n'arrive pas à prendre le premier. Je tente le deuxième, 15 min plus tard. Après une bagarre et un écrasement d'un pied avec ma valise (23,6 kg je rappelle...), j'arrive à me frayer un chemin et à prendre une place dans ce satané bus. Il n'y a que 7 arrêts dans Auckland, donc il ne faut pas se manquer.
Avant de monter, j'avais remarqué la présence de deux étudiants français (les cartes internationales d'étudiants, ça aide), mais j'ai évité de leur parler (faut parler anglais, tout ça...). Mais après avoir remarqué que le bus s'arrête à des arrêts hors d'Auckland, mais que l'on ne sait pas où commence réellement Auckland, l'un des étudiants est allé demander au chauffeur... Donc, flemmard, je décide de demander au français. Après avoir un peu discuté, voilà où arrive notre discussion :
Étudiant : "J'ai vu que tu viens de Télécom Bretagne." (toujours les cartes étudiantes) "T'es en quelle année ?"
Moi : "Deuxième"
E : "Alors tu dois connaître Audrey Pedro, Charles Ragois, Benoît You-Lebot."
Comme quoi, le monde est vraiment petit !

Néanmoins, j'arrive à mon arrêt. Et là, plus trop de chemin à parcourir pour atteindre mon hôtel... Mais la ville est très vallonnée... Donc avec mon sac à dos, mon ordinateur portable et ma valise (pour un poids total d'environ 31 kg...), me voilà parti pour gravir les pentes. Après un litre de sueur perdu dans la bataille, j'arrive finalement à l'hôtel.
L'hôtel est pour les "backpackers", ce qui semble être le hobby le plus exercé par les étrangers en NZ. Pas mal vu le prix (68 $ donc à peu près 35€), avec en prime un mini-frigo (et une télé dessus). Après une douche rapide, mais plus que nécessaire (cela faisait près 36h depuis mon départ de France), je décide de sortir affronter l'immense ville. Plus que des mots, des photos (on dirait un slogan pour VSD ou Paris-Match) :



Et oui, ici aussi les gens vont tous au YMCA...




La fameuse tour que vous voyez ici (et que je me suis amusé à photographier de nombreuses fois) est la Sky Tower, haute de 328m. Elle est visitable, je vous en parlerez plus en détails lorsque je retournerai à Auckland.


En cadeau pour Lucie et Jérémie, un défilé d'hindous.

samedi 20 février 2010

Voyage voyage...

...plus loin, que la nuit et le jour...

Hum hum. Me voilà enfin arrivé de l'autre côté du globe. Mais comme vous vous en doutez, le voyage a été long pour en arriver là : 12 fuseaux horaires traversés (et je ne compte pas les demis-fuseaux), près de 30h d'avion, 5 repas et plus de 6 collations pris dans les airs, 5 aéroports parcourus, des centaines de magasin en duty-free aperçus... Voilà un "petit" résumé du voyage (toutes les heures sont les heures locales à la zone dans laquelle j'étais à ce moment-là) :

1. La perfide Albion

Le départ était à Lyon, mercredi 17 à 18h20. Que dire de ce vol, à part que c'était dans un coucou de taille moyenne, plus grand que ceux de Brit Air (ceux qui sont allé à Brest en avion pourront affirmer qu'ils sont vraiment vraiment petits !). Le voyage s'est fait sans encombre, même si j'ai été atteint par une certaine mélancolie, lorsque l'avion était au-dessus de la Manche...
Mais le plus difficile a été l'arrivée à 19h05 (heure anglaise, si vous suivez toujours). Et oui, le problème d'Heathrow, c'est que c'est un immense aéroport !



En fait, mon avion atterrissait au terminal 5, et l'avion suivant décollait au terminal 3. Il fallait donc prendre une navette faisant la jonction entre les deux terminaux. Et là, ce fut 10min de bus à parcourir les méandres de l'aéroport, un dédale de tunnels, de passages entre les bâtiments : je me suis demandé si, en chemin, nous n'allions pas croisé un minotaure... Et la livre sterling est chère, très chère ! Pour un pauvre encas, ça m'a presque couté un œil (sans le nerf optique). Après avoir attendu les trois heures, j'ai enfin pu monter dans l'avion principal de mon voyage, un 747. Départ, 21h55, porte 42 (mais je n'y ai trouvé aucune réponse).

2. Voyage en terre inconnue

Bien que je ne connaisse pas non plus la Grande Bretagne, cela reste l'Europe, terre connue. Après l'arrivée dans le semi-paquebot volant (ce n'est pas un A380), ce fut la découverte de mes 3 voisins de rangée. Gros avantage, j'étais au bord de la travée, donc je ne gênais personne en me levant. Gros problème, ma voisine me gênait dès qu'elle voulait se lever... Mais revenons-en à mes voisins. Et là, surprise, comment mieux parler anglais qu'à côté d'une...française. En fait, mes 3 voisins étaient 2 français (Pascale et Pierre), qui allaient tous deux à Nouméa, mais ne se connaissaient pas, et une allemande (Mélanie, mais je ne suis pas sur de l'orthographe allemande). Néanmoins, mes voisins étaient vraiment sympas, on a pas mal discuté.
Pour ce qui est du vol, mon écran a eu des problèmes pendant la première heure et demi de voyage, je ne pouvais pas choisir les films ni écouter de la musique. Mais après discussion avec un stewart, ce fut rapidement réparé. En tout cas, regarder des films, ça a du bon, mais les bruits de l'appareil couvrent le son du casque, et ce n'est pas pratique (donc le SNR était médiocre, vers 0 dB). Bon, je vous passe les détails du vol : long, long et long.
Mais deux choses m'ont quand même marqué : la nuit artificielle, imposé pour que l'on puisse dormir malgré le soleil, et les turbulences pendant près de deux heures.
Forcément, alors que je dormais, quelques turbulences nous obligent à attacher nos ceintures. Elles ont commencé en Ukraine, et ne nous ont pas quitté jusqu'au Kazakhstan (c'est pratique la fonction "carte" qui était proposée sur l'écran du siège). Mais cela m'a fait remarqué une chose étrange : la zone de turbulences aériennes se situait au-dessus de zones de turbulences humaines (nous sommes passés au-dessus d'une zone proche de l'Ossétie du Sud, de la Russie et de la Géorgie). Comme quoi, il y a de drôles de coïncidences dans ce monde. Mais c'est le seul évènement notable du voyage, jusqu'à l'escale de Singapour, où nous pouvions enfin sortir de l'avion.

Petite anecdote, j'étais le seul casse-pied à vouloir lever les stores des hublots pour regarder le paysage, qui était magnifique (les îles au large du Laos sont splendides). Mais désolé, je n'ai pas pris de photos de ça...

3. Engagez-vous qu'y disait, engagez-vous !

Arrivé à Singapour, à 18h le jeudi 18 (il y a 8 heures de décalage avec la France il me semble), aéroport de Changi. Après avoir vécu la nuit, cela fait du bien de voir le soleil. Et de respirez de l'air "frais". La proximité de l'équateur (je dirais 50km au peu près) fait qu'il fait chaud, et que l'air est humide. Mais heureusement, un vent frais nous a permis de respirer. En fait, une zone est ouverte sur l'extérieur, avec un jardin de cactus, une zone fumeur et un bar. C'est joli, mais impossible de voir à quoi ressemble de loin la Cité-État. En gros, tout ce que j'ai retenu de l'aéroport de Changi, c'est que c'est juste un aéroport comme les autres, à part le contrôle du personnel, très strict (les agents de nettoyage doivent passer un couloir gardé par 3 policiers avant d'accéder au hall de l'aéroport). Le seul moyen de voir un peu la ville est de regarder la mer en partant/arrivant, puisqu'elle est remplie d'un nombre impressionnant de bateaux au km² : en effet, Singapour est l'un des plus grands ports de marchandises au monde.



4. Plus qu'un saut de kangourou

Départ 20h de Singapour, direction Sydney. Toujours le même 747, toujours les mêmes voisins, seuls une partie des passagers et l'équipage a changé. Le voyage est cette fois moins loin que le précédent (7h). Toujours à écouter de la musique et à regarder ce qui est proposé sur les écrans, le temps passe relativement vite. Avant notre arrivée, quelques turbulences pour finir de nous "réveiller" et un petit communiqué du ministère de l'immigration australien pour nous dire "puisque vous êtes pleins de microbes, le passage en douane sera très casse-pied !", résumé par Pierre cela signifiait "En Australie, on est méchant !", ponctué par une vaporisation de l'avion par des sprays anti-microbiens. Arrivée 6h20 vendredi 19, l'aéroport de Sydney se distingue des autres : on a une vue splendide sur Sydney, et son CBD (Central Business District). mais tout est cher (un café de taille moyenne vaut dans les 4$ australien).



5. Terre !

Départ 9h15. Cette fois, c'est avec Qantas que je vole (même groupe que British Airways...). Ce qui est intéressant, c'est que le personnel porte une tenue avec des décorations aborigènes, ce qui est plutôt joli. Et avec le repas, une glace est offerte à la fin. Mais cette fois, plus le choix du film, et nous devions le voir sur 3 grands écrans pour chaque zone de l'avion. Et pour une fois, j'ai vraiment compris l'utilité des gilets de sauvetage en avion, puisque 99% du trajet se fait au-dessus de la mer de Tasman. Donc pendant près de 2h30 (durée du voyage), le seul paysage est de l'eau et des nuages. Et, au bout de deux heures, un miracle : la vue du mont Tanraki/Egmont, volcan conique presque parfait, et seul repère dans cette zone nuageuse océanique. A ce moment, je compris enfin la joie des marins qui voyait enfin une terre après de nombreux jours en mer. Voilà une photo montrant LE point de repère (le petit cône qui dépasse des nuages, vers le centre de la photo) :



Et voilà enfin la fin de mon périple, à 14h15. La sortie des douanes fut un jeu d'enfant, et fut même plutôt rapide (moins d'une heure). Et à peine arrivé, vous comprenez que vous n'êtes plus dans un pays où la culture occidentale est le summum de la culture :



A suivre : ma nuit à Auckland !

mercredi 17 février 2010

Départ : J-1

Alors comme vous l'avez compris, il ne me reste plus qu'un jour complet à vivre en France, avant le départ. Pour mission pendant ces prochaines 24 heures : vider les bagages de Brest, check up des affaires à amener, faire les bagages, et bien peser le tout. Ah, et en prime, préparez les derniers préparatifs pour mon arrivée (réserver un hôtel, tout ça...).

Et oui, comme vous l'avez lu, ma tâche sera ardue. Bon, même si ce sera moins difficile que Julie et Florent, ce sera tout de même compliqué. British Airways/Qantas (les compagnies aériennes sur lesquelles je vais voler pendant les 36 heures de voyage) autorisent 23kg de bagages en soute. Mais la blague vient des bagages à main. En effet, les deux compagnies autorisent 7 kg de bagage à main, mais avec une subtilité intéressante : un bagage est autorisé, et un autre "toléré, mais pas forcément" (une sacoche de portable par exemple). Donc ce sera la surprise jusqu'à demain soir...

Voilà, je vous laisse, ma mère vient de lancer un ping miam. A demain pour une dernier message en France.

samedi 6 février 2010

Un peu de géographie (vue de l'extérieur)

Après cette petite introduction, voilà enfin un peu de matière à ma blog. Et je vais donc commencer par une matière adorée des élèves : la géographie.
Mais attention, je vais faire un tour rapide de la situation du pays, vue de France. Je ferai probablement un article, plus détaillé, lorsque j'y serai.



Voilà la Nouvelle-Zélande. Le pays est composé de deux îles principales (l'Île du Nord, et l'Île de Sud) et de nombreuses autres îles, dont l'île Stewart, tout au sud de l'image.

Le pays compte un peu plus de 4,3 millions d'habitants, pour une superficie de près de 270 000 km². Il y a donc 15 habitants par km²... Comparé à nos 97 habitants/km², c'est relativement peu. Le pays s'étend sur 14 degrés de latitude (du 34ème au 47ème). Pour les compatriotes picabans (vifois) qui me lisent, le 45ème degré de latitude nord passe juste à côté de la commune de Vif. Et la France, quant à elle, va du 38ème au 53ème degré de latitude nord (en comptant la Corse).

Ah, et la décalage horaire fait la joie des européens. En effet, la Nouvelle-Zélande est à +12h GMT. Donc par rapport à la France, cela fait 11h de décalage. Mais à cause des changements d'heures, il y a 12h de décalage en "été" (heure d'hiver pour nous) et 10h de décalage en "hiver" (heure d'hiver chez nous). Donc je vais devoir décaler mon horloge interne d'une demie journée pour vivre normalement... Ou je deviendrais un vampire, à vivre la nuit ! Bref, revenons à la géographie.

L'île du Nord est l'île principale du pays, non pas par la taille, mais par le nombre d'habitants (près de 70%), l'importance des villes et son Histoire : en effet, les Maoris y débarquèrent, et les premiers anglais s'y installèrent. Pour les villes, Auckland est la plus peuplée (près d'un million d'habitants), mais n'est plus la capitale depuis 1865. La capitale est dorénavant Wellington. L'île possède de nombreux volcans, de grands lacs et d'immenses praires peuplées de moutons.

Entre les deux îles, "contrôlé" par la capitale, se situe le détroit de Cook, "large" de 20 km.

L'île du Sud est la plus grande, mais peu habitée. Elle est coupée en deux grandes zones : les Southern Alps, qui possèdent plus de 223 sommets de plus de 2300m et couvrent presque tout l'ouest de l'île, et d'immenses forêts pluviales de l'autre côté. Tout au sud des Alps, il y a même des fjords.

Et Hamilton dans tout ça ? Et oui, vous êtes en droit de demander où est-ce que je vais me trouver. Et donc je vais habiter à Hamilton, dans l'île du Nord. Dans la région de Waikato (d'où le nom de l'université). Il s'agit de la région jaune sur la carte (dans l'île du Nord bien entendu). Et Hamilton se situe dans le milieu de cette région, si nous ne prenons pas en compte le lac Taupo (l'immense lac au milieu de l'île).

A bientôt pour des nouveaux articles, mais écrits avec 12h de décalage horaire...
 
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