samedi 20 février 2010

Voyage voyage...

...plus loin, que la nuit et le jour...

Hum hum. Me voilà enfin arrivé de l'autre côté du globe. Mais comme vous vous en doutez, le voyage a été long pour en arriver là : 12 fuseaux horaires traversés (et je ne compte pas les demis-fuseaux), près de 30h d'avion, 5 repas et plus de 6 collations pris dans les airs, 5 aéroports parcourus, des centaines de magasin en duty-free aperçus... Voilà un "petit" résumé du voyage (toutes les heures sont les heures locales à la zone dans laquelle j'étais à ce moment-là) :

1. La perfide Albion

Le départ était à Lyon, mercredi 17 à 18h20. Que dire de ce vol, à part que c'était dans un coucou de taille moyenne, plus grand que ceux de Brit Air (ceux qui sont allé à Brest en avion pourront affirmer qu'ils sont vraiment vraiment petits !). Le voyage s'est fait sans encombre, même si j'ai été atteint par une certaine mélancolie, lorsque l'avion était au-dessus de la Manche...
Mais le plus difficile a été l'arrivée à 19h05 (heure anglaise, si vous suivez toujours). Et oui, le problème d'Heathrow, c'est que c'est un immense aéroport !



En fait, mon avion atterrissait au terminal 5, et l'avion suivant décollait au terminal 3. Il fallait donc prendre une navette faisant la jonction entre les deux terminaux. Et là, ce fut 10min de bus à parcourir les méandres de l'aéroport, un dédale de tunnels, de passages entre les bâtiments : je me suis demandé si, en chemin, nous n'allions pas croisé un minotaure... Et la livre sterling est chère, très chère ! Pour un pauvre encas, ça m'a presque couté un œil (sans le nerf optique). Après avoir attendu les trois heures, j'ai enfin pu monter dans l'avion principal de mon voyage, un 747. Départ, 21h55, porte 42 (mais je n'y ai trouvé aucune réponse).

2. Voyage en terre inconnue

Bien que je ne connaisse pas non plus la Grande Bretagne, cela reste l'Europe, terre connue. Après l'arrivée dans le semi-paquebot volant (ce n'est pas un A380), ce fut la découverte de mes 3 voisins de rangée. Gros avantage, j'étais au bord de la travée, donc je ne gênais personne en me levant. Gros problème, ma voisine me gênait dès qu'elle voulait se lever... Mais revenons-en à mes voisins. Et là, surprise, comment mieux parler anglais qu'à côté d'une...française. En fait, mes 3 voisins étaient 2 français (Pascale et Pierre), qui allaient tous deux à Nouméa, mais ne se connaissaient pas, et une allemande (Mélanie, mais je ne suis pas sur de l'orthographe allemande). Néanmoins, mes voisins étaient vraiment sympas, on a pas mal discuté.
Pour ce qui est du vol, mon écran a eu des problèmes pendant la première heure et demi de voyage, je ne pouvais pas choisir les films ni écouter de la musique. Mais après discussion avec un stewart, ce fut rapidement réparé. En tout cas, regarder des films, ça a du bon, mais les bruits de l'appareil couvrent le son du casque, et ce n'est pas pratique (donc le SNR était médiocre, vers 0 dB). Bon, je vous passe les détails du vol : long, long et long.
Mais deux choses m'ont quand même marqué : la nuit artificielle, imposé pour que l'on puisse dormir malgré le soleil, et les turbulences pendant près de deux heures.
Forcément, alors que je dormais, quelques turbulences nous obligent à attacher nos ceintures. Elles ont commencé en Ukraine, et ne nous ont pas quitté jusqu'au Kazakhstan (c'est pratique la fonction "carte" qui était proposée sur l'écran du siège). Mais cela m'a fait remarqué une chose étrange : la zone de turbulences aériennes se situait au-dessus de zones de turbulences humaines (nous sommes passés au-dessus d'une zone proche de l'Ossétie du Sud, de la Russie et de la Géorgie). Comme quoi, il y a de drôles de coïncidences dans ce monde. Mais c'est le seul évènement notable du voyage, jusqu'à l'escale de Singapour, où nous pouvions enfin sortir de l'avion.

Petite anecdote, j'étais le seul casse-pied à vouloir lever les stores des hublots pour regarder le paysage, qui était magnifique (les îles au large du Laos sont splendides). Mais désolé, je n'ai pas pris de photos de ça...

3. Engagez-vous qu'y disait, engagez-vous !

Arrivé à Singapour, à 18h le jeudi 18 (il y a 8 heures de décalage avec la France il me semble), aéroport de Changi. Après avoir vécu la nuit, cela fait du bien de voir le soleil. Et de respirez de l'air "frais". La proximité de l'équateur (je dirais 50km au peu près) fait qu'il fait chaud, et que l'air est humide. Mais heureusement, un vent frais nous a permis de respirer. En fait, une zone est ouverte sur l'extérieur, avec un jardin de cactus, une zone fumeur et un bar. C'est joli, mais impossible de voir à quoi ressemble de loin la Cité-État. En gros, tout ce que j'ai retenu de l'aéroport de Changi, c'est que c'est juste un aéroport comme les autres, à part le contrôle du personnel, très strict (les agents de nettoyage doivent passer un couloir gardé par 3 policiers avant d'accéder au hall de l'aéroport). Le seul moyen de voir un peu la ville est de regarder la mer en partant/arrivant, puisqu'elle est remplie d'un nombre impressionnant de bateaux au km² : en effet, Singapour est l'un des plus grands ports de marchandises au monde.



4. Plus qu'un saut de kangourou

Départ 20h de Singapour, direction Sydney. Toujours le même 747, toujours les mêmes voisins, seuls une partie des passagers et l'équipage a changé. Le voyage est cette fois moins loin que le précédent (7h). Toujours à écouter de la musique et à regarder ce qui est proposé sur les écrans, le temps passe relativement vite. Avant notre arrivée, quelques turbulences pour finir de nous "réveiller" et un petit communiqué du ministère de l'immigration australien pour nous dire "puisque vous êtes pleins de microbes, le passage en douane sera très casse-pied !", résumé par Pierre cela signifiait "En Australie, on est méchant !", ponctué par une vaporisation de l'avion par des sprays anti-microbiens. Arrivée 6h20 vendredi 19, l'aéroport de Sydney se distingue des autres : on a une vue splendide sur Sydney, et son CBD (Central Business District). mais tout est cher (un café de taille moyenne vaut dans les 4$ australien).



5. Terre !

Départ 9h15. Cette fois, c'est avec Qantas que je vole (même groupe que British Airways...). Ce qui est intéressant, c'est que le personnel porte une tenue avec des décorations aborigènes, ce qui est plutôt joli. Et avec le repas, une glace est offerte à la fin. Mais cette fois, plus le choix du film, et nous devions le voir sur 3 grands écrans pour chaque zone de l'avion. Et pour une fois, j'ai vraiment compris l'utilité des gilets de sauvetage en avion, puisque 99% du trajet se fait au-dessus de la mer de Tasman. Donc pendant près de 2h30 (durée du voyage), le seul paysage est de l'eau et des nuages. Et, au bout de deux heures, un miracle : la vue du mont Tanraki/Egmont, volcan conique presque parfait, et seul repère dans cette zone nuageuse océanique. A ce moment, je compris enfin la joie des marins qui voyait enfin une terre après de nombreux jours en mer. Voilà une photo montrant LE point de repère (le petit cône qui dépasse des nuages, vers le centre de la photo) :



Et voilà enfin la fin de mon périple, à 14h15. La sortie des douanes fut un jeu d'enfant, et fut même plutôt rapide (moins d'une heure). Et à peine arrivé, vous comprenez que vous n'êtes plus dans un pays où la culture occidentale est le summum de la culture :



A suivre : ma nuit à Auckland !

10 commentaires:

  1. Vad kull !
    Ca fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, une belle aventure qui débute par un looong voyage...tu te rends compte que tu viens de parcourir quasiment la moitié du globe ?! (s'aurait été plus rapide par noyau planète...)
    Nous disons donc, 30h à ~800km/h => tu as gagné ~3 centiemes de seconde de vie par rapport à moi selon la théorie de la relativité restreinte...profites en bien !
    A bientot pour la suite de tes aventures en terre du milieu ! ^^

    Hej då !

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  2. Ah oui, c'est vrai que j'ai gagné en vie ! Coooooooooooooooool ! En plus, au retour, j'aurai gagné ~6 centièmes de seconde de vie en plus. Que du bonheur !
    Mais tu sais, j'y avais pensé à traverser la terre par son centre, mais je me suis dit que ce serait un peu dur (la chaleur, la gravité, tout ça...)

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  3. Premièrement,le passage ou tu évoques la nostalgie conserne qui et/ou quoi?
    Deuxièmenent cette voisine de vol elle était viellle et moche j'éspère! lol (non je suis pas jalouse et inquiète)
    Le principale est que l'avion ne sais pas écrasser dans une mer pleinne de requins!! bisouuuus mon rondoudou

    PS: salut le suédois

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  4. Mon Rondoudou ! Comme c'est meuuugnon !!! C'est qui le rondoudou ??? Rondoudouuuuuuuuuuuuuu !!!

    Heum.

    Sinon c'est cool de savoir que t'es bien arrivé ! N"oublie pas de de prendre des photos de moutons =)

    A + mon rondoudou

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  5. Je devrais pas, parce que c'est pas comme si moi aussi je donnais despetits noms, mais tant pis ... rondoudouuuuuuuuuuuuuu !

    Contente que tu n'es pas eu de problèmes au niveau de tes vols. Dépêche toi de nous donner des nouvelles de Gandalf.

    A +
    Bonus : http://www.youtube.com/watch?v=0YZsAAVc-pk

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  6. Stop!!!! on oubli le surnom (ridicule) de damien! Ca m'a échaper, je suis désolé! Quand il sera rentrer je vais me faire frapper alors soyez sympas!
    Quoique! Tu auras le temps d'oublier (mouhahahah)
    Qui veux savoir l'origine de ce surnom? Donner aussi le pire que vous ayez donner et après on vote pour le meilleur!
    PS: est ce que je t'ai dis que j'allais saturer ton blog de message? zut, c'est un oublie facheux (mouahahahahah)

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  7. Euh, tu sais, l'avantage de l'écrit, c'est que ça ne disparaît pas... (enfin, là, c'est un immense inconvénient !) Et puis un coup comme ça, je ne l'oublierai pas ! Surtout que ce surnom est assez étrangement en train de tourner sur tous les blogs...
    Bizarrement, je crois que je vais devoir instaurer une modération des commentaires, pour effacer TOUS ceux de Sophie... Comme ce serait dommage !

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  8. Comment j'aurais pu savoir que ça tournerais sur tous les blogs! Je te prouve encore une fois que je suis blonde et cruche.

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  9. N'oublie pas de chercher une pierre lune en nouvelle zélande si tu veux évoluer en Grodoudou!

    Signé le commentateur anonyme qui se fait à faire des commentaires inutiles sur ce blog!

    A+

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  10. Je crois que je vais éviter de la chercher. Je n'ai pas vraiment envie de finir en Grodoudou !

    En plus, je dois déjà chercher Gandalf, et ce sera une tâche ardue !

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