jeudi 8 avril 2010

In vino veritas

Et sans plus attendre, la suite des mes aventures.

Après avoir passé une nuit à entendre la tempête à Picton, le temps a radicalement changé le lendemain. Ce qui n'est pas plus mal, étant donné que ce fut le jour où j'ai enfin récupéré la voiture. Et là, deux difficultés : une prévue, une autre moins. En NZ, il faut rouler à gauche. Jusque là, rien d'ahurissant. Mais par contre, il a fallu que j'apprenne à conduire une automatique en une minute. Bon, j'y suis relativement bien arrivé. Mais il faut avoir que c'est facile ! Avant de quitter définitivement le port d'arrivée, voyons un peu la vue de la ville, lorsqu'il fait beau.


Tiens, une mouette !

Voilà quelques vues des Sounds, sous le soleil cette fois. En fait, sur la première pointe que vous pouvez voir sur la photo se trouvait un pa, un fort maori. Maintenant, les seuls vestiges sont les trous creusés par les maoris pour les logements et les fortifications.

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous...

Et, contrairement à la veille, j'ai des preuves que le beau temps rend les Sounds sublimes :


Je devais partir direction Blenheim pour retrouver l'amie allemande que j'avais rencontré à Hamilton. En fait, elle fait les vendanges, et Blenheim est entourée par des dizaines et des dizaines de vignobles. Alors, petit conseil : ne jamais prendre des routes non goudronnées. C'est vrai que cela permet de voir des paysages impossibles à voir autrement, mais bon, c'est vraiment galère. Mais après la traversée des collines entourant les Sounds, les plaines remplis de la principale culture de la région de Malborough : les vignes.


Bon, je suis désolé, mais je n'ai pas de photos des maisons de production ou de vendangeurs. Il faut rappeler que c'était le lundi de Pâques, donc peu de monde travaille. Mais la dégustation est possible. Donc nous sommes allé déguster quelques vins. Bon, je n'ai fait que tremper les lèvres, puisque je devais conduire. Ce fut une expérience intéressante, avec quelques bonnes découvertes. Après ce passage dans les vignes (hips !), direction Kaikoura, sur la côte Pacifique (je sais, la NZ est entourée l'océan Pacifique, mais en fait pas vraiment car la côte Ouest est censée être au bord de la "mer de Tasman"...). Les paysages sont plus ou moins répartis en deux catégories ici : d'abord les collines d'herbes jaunes à perte de vue, pâturages "domestiqués" puis la côte Pacifique, sauvage. Le passage est presque brutal entre ces deux mondes.


Et une rencontre intéressante au bord de la route : un phoque, en train de se reposer (il bougeait, rassurez-vous).


Enfin, l'arrivée à Kaikoura. La ville fut un port de baleiniers et maintenant, elle conserve cet attrait pour les baleines, mais seulement pour l'observation et le tourisme. Et apparemment, Kaikoura veut dire "repas de langouste" en maori, donc, on peut y pêcher de nombreuses langoustes. Après cette étape, direction Akaroa, village pas tout à fait comme les autres...

2 commentaires:

  1. Rhaaaaa ! C'est trop beau ! La mer, le soleil, la chaleuuuuuur...

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  2. 1 : très belle lumière, entre le ciel et la mer ça donne envie
    et 2 : un "awwwww, cro meugnooooon" est de rigueur pour le phoque;
    Personnellement, je suis fidèlement tout ton périple, alors continue à nous faire tout plein d'articles sur ton escapade dans l'île du Sud ! ^^

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