Un coup de Bluff

Désolé, je n'ai pas vu Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick là-bas, ni de type avec des lunettes de soleil et des cartes. Dernière étape de mon périple vers le sud de l'île du Sud (mais pas dernière étape de mon parcours) : Bluff.

Mais d'abord, arrêt à Invercargill, grande ville proche de Bluff. Cette ville tire son nom d'inver, qui veut dire rencontre de deux rivières en irlandais, et de Cargill, qui était le premier colon de l'Otago. Si je tiens à dire ça, c'est juste pour l'anecdote, et parce que la ville, qui devait se trouver à la rencontre de deux rivières, a dû être déplacé au bord d'une seule des deux rivières. Mais elle a quand même gardé son nom, choisi avant même l'installation. La ville a toujours été relativement riche, et donc possède un patrimoine immobilier composé de pas mal de styles depuis la fin du XIXème. ici une église assez gigantesque (encore une église presbytérienne) :


La mairie :


Le château d'eau de la ville, situé dans le parc au milieu de la ville :


Comme d'habitude, vous l'avez compris, visite de musée. Ici le musée se trouve sous un bâtiment, dont une aile a un toit en forme de pyramide ! Le musée a une particularité, puisqu'il contient des tuataras (les sphénodons) vivants. Dis coucou à l'appareil photo !


Bon, c'est pas vraiment un sourire, mais c'est déjà ça ! Le musée est aussi un musée de peinture, mais a aussi des expositions d'objets historiques. D'ailleurs, une des parties du musée est consacrée aux îles australes de la NZ et aux 40ème rugissants. D'ailleurs, les 40ème rugissants ne dérangent pas la NZ, sauvée probablement par sa taille. Une autre partie du musée présente les sports vedettes du district d'Invercargill, et on peut y voir une jolie moto :


En fait, cette moto a été conduite par Burt Munro, enfant du pays et détenteur depuis plus de 50 ans du record du monde de vitesse en moto de sa catégorie. D'ailleurs, ce recordman a même fait l'objet d'un film ("Burt Munro" en français, "The World's Fastest Indian" en anglais) avec Anthony Hopkins.

Après ce petit passage, descendons encore plus au sud. Bon, arrivé à Bluff, vous voyez que c'est la fin. Enfin, presque, car si on continue la route sur 2 bons km, on tombe sur ça :


La fin de la nationale 1, que j'ai suivi pratiquement tout le long de mon trajet depuis Picton. Là, à moins d'aller en bateau ou à la nage, pas moyen d'aller plus au sud ! Me voilà donc arrivé à la pointe méridionale de l'île du Sud. Bon, pour une fois, le musée de la ville ne parle que de la marine. Faut dire qu'à part le port, il n'y a pas grand chose à Bluff... Néanmoins, sa position et son port relativement protégé l'ont rendu célèbre : c'était l'un des principaux ports de la NZ.


Alors non, cette lanterne rouge a un rapport direct avec les bateaux ! Comme vous pouvez le voir, sur un bateau, la lanterne rouge est à bâbord, la lanterne verte à tribord.

Mais qui dit ville portuaire, dit phare à proximité. En voilà un tout petit, pas très loin du bout de la route :


Et un plus gros, sur une île proche :


La ville est dominée par une colline entourée de forêts typiques de Nouvelle-Zélande, et de cette colline, on a un magnifique panorama des alentours. Bon, seul problème, le soleil presque couchant. C'est beau (encore que, couchant ça aurait été mieux), mais pas quand il te cache une bonne partie du panorama parce qu'il est encore un peu trop haut dans le ciel. Et du panorama, on voit la prochaine étape de mon parcours : Stewart Island.


Donc pour mon prochain article, je quitte l'île du Sud pour aller encore plus au sud. Vers l'infini, et au-delà !